Le rêve: de l’Antiquité à la neurophysiologie

L'étude des rêves est l'ancêtre de la médecine.


Le rêve appartient aux expériences les plus personnelles de l'être humain. Sa présence au cours de milliers d'années indique qu'il remplît une fonction cruciale de survie chez tous les mammifères.


Dans l'Antiquite grecque, les temples dédiés au culte d'Asclepius, dieu de la médecine étaient très nombreux car les grecs se tournaient vers leurs dieux afin d'être guéris au moyen des rêves. Les prêtres-médecins interprétaient ces rêves pour trouver l'origine de la maladie et en découvrir la cure. Lorsque les fidèles faisaient de "bons rêves " ils étaient considérés comme guéris.
Pour Hippocrate (460-377 av. J.C.), qui est considéré comme le père de la médecine, le rêve contient d'importantes informations sur la santé physique et mentale du patient.


La neurophysiologie a permis d'établir que le rêve est une activité du cerveau. Jusqu'au début des années 50, on pensait qu'il n'existait que deux états du cerveau: l'état d'éveil et celui de sommeil. La découverte essentielle fut celle de l'existence d'un troisième état du cerveau nommé sommeil paradoxal.

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