Le rêve et l’inconscient

Au Moyen âge, l'étude du rêve est assimilée par l'église aux pratiques de la sorcellerie et de la magie. Le Malin trompe le croyant par des rêves fallacieux. Les interprètes de rêves encourent la peine de mort.


Le rationalisme cartésien écarte le rêve qui ne peut conduire à aucune certitude. Il serait une activité absurde du système nerveux central endormi et il est inutile de lui chercher une signification.
Avec les découvertes faites depuis le milieu du siècle passé, cette attitude a changé radicalement. Nous sommes les créateurs de nos rêves et nous sommes les seuls à pouvoir en comprendre le langage.


Les centres du cerveau qui sont actifs pendant le sommeil paradoxal créent un monde dans lequel les personnages appartiennent à des pays inconnus ayant leurs propres lois et peuplés de créatures fascinantes. Ce pays est appelé l'inconscient et nous savons qu'il détient des contenus qui représenteraient un immense accroissement de la conscience s'ils pouvaient être rendus accessibles.
Les rêves nous donnent accès aux couches profondes de la psyché et à leur énergie vitale créatrice. Ils ont une fonction de guérison.


"Il n'y a aucun doute pour moi que le cheminement de notre pensée s'accomplit dans une très large mesure de façon inconsciente." — Albert Einstein

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